Bundi, day 1

Il est 6h30 quand on arrive à Kota. Le train n’a pas rattrapé son retard de la veille mais il n’en a pas pris non plus. Immédiatement une nuée de rickshaws se jette sur nous pour nous emmener à l’arrêt de bus. Ce n’est pas l’envie qui nous manque de leur dire à tous d’aller voir ailleur mais l’arrêt de bus est loin. 40 roupies plus tard, on arrive au “bus stand” où tout le monde cherche à nous aider, et sans contrepartie (et sans parler anglais). Ce sera finalement le controleur du bus pour Bundi qui nous amènera au guichet, puis au bon bus avec les bons tickets (tout est écrit en hindi). Nous ne saurons jamais pourquoi mais nous ne 7payons que 4 roupies sur les 44Rs que coutent nos 2 billets ! (… soit 7 centimes au lieu des 0.80€ pour se faire une idee!)

Le bus démarre et étonamment le chauffeur semble conduire de façon relativement sensée. Je m’endors donc pendant ce trajet. Benoit m’avouera plus tard avoir quand meme eu peur une fois.

Arrivés à Bundi et fatigués par le voyage, on prend la première guest house que l’on visite. Trop chère à mon gout mais les chambres sont parfaites et il y a un très charmant petit restaurant au rez de chaussée. Pendant qu’on règle les formalités, un éléphant passe dans la rue. Un touriste français d’une cinquantaine d’années, type “baroudeur qui s’y connait lui parcequ’il a vu du pays lui”, comme on en croise beaucoup en Inde, nous fait remarquer que c’est beaucoup trop cher et qu’il a trouvé beaucoup mieux à côté lui parceque lui il sait comment faire. Deux baffes mentales plus tard il est parti et on peut commencer notre séjour à Bundi par un petit déjeuner avec un lemon-ginger-honey-tea (je vous laisse deviner les ingrédients) qui arrache grave suivi d’une sieste et d’une lessive. On ne ressortira  qu’à midi pour aller déjeuner sur un roof top. La patronne est très sympa, on a une super vue sur le palais, que demander de plus?

L’après midi se passe en se promenant dans Bundi jusqu’au jardin de Sukh Mahal où Kipling aurait écrit Kim. Les rues de Bundi sont magnifiquement colorées: femmes en saris multicolores, turbans rajputs, maisons aux façades bleues… En revanche nous ne tombons pas en extase devant le Sukh Mahal au bord du lac, d’autant qu’un adolescent un peu trop collant essaie de nous louer ses services de guide et ne nous lache pas d’une semelle.

Après un retour à l’hôtel en prenant d’autres petites rues bleues pleines de vaches et d’enfants quémandant tous “one photo” nous décidons de partir à l’aventure chercher un baori (réservoir à eau à escaliers). Bundi compte une soixantaine de baori dont le plus impressionant est le Ranji-ki-baori, profond de 46m. On y va sans grande conviction mais une fois qu’on est déscendus dans l’antre de la chose, larges escaliers qui descendent 50m sous terre avec des petits pavillons décorés d’éléphants et de divinités locales on a compris pourquoi ils en font tout un foin dans le lonely planet. C’est très joli et impressionant. Malheureusement le lieu grouille de pigeons et l’eau qui est au fond est stagnante et pleine déchets qui flottent. Petite surprise supplémentaire, les plafonds sont infestés de petites chauves souris que j’ai d’abord prises pour des grosses mygales… Ambiance Indiana Jones!


Après la visite du baori, petit tour dans le marché aux fruits et légumes et on retourne sur le roof-top prendre un verre. J’en profite pour dessiner le palais au soleil couchant. On rentre se reposer à l’hôtel.

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